Cher Philippe,
Si j’ai bien suivi, vous avez décidé, ces jours derniers, de faire peur à Pauline Marois. « Elle va y goûter » avez-vous dit, si elle ose soulever des questions éthiques à votre sujet.
Cher Philippe,
Si j’ai bien suivi, vous avez décidé, ces jours derniers, de faire peur à Pauline Marois. « Elle va y goûter » avez-vous dit, si elle ose soulever des questions éthiques à votre sujet.
Je ne vais pas en faire une habitude, mais je ne pouvais passer sous silence un extrait du discours de démission de Jean Charest où il parle de la fonction publique, et où il sort de son texte pour insister sur ce qu’il vient de dire. Lisez-bien: c’est la vérité:
Je tiens aussi à reconnaître et à remercier tout spécialement la fonction publique québécoise qui, à tous les niveaux, est une des meilleures fonctions publiques au monde. Et cela fait une différence dans la vie d’une société
Il existe une tradition bien québécoise, héritée peut-être de notre passé judéo-chrétien. Lorsqu’une personnalité publique tire sa révérence ou passe de vie à trépas, tous les autres acteurs se font un devoir de n’en dire que du bien.
La chose n’est pas toujours bien comprise ailleurs. Je me souviens d’un journaliste canadien-anglais qui ne voulait pas admettre mon refus de critiquer Pierre Trudeau le jour de son décès.
On ne saura sans doute jamais ce que Eddy Brandone a glissé à l’oreille de son ami Jean, lors de sa rencontre « fortuite » avec lui dans un hôtel de Montréal. On ne saura sans doute jamais si le PM a ordonné que cesse la filature en cours de son ami Eddy.
Et cela n’a presque aucune importance.
Tenez vous bien, pour ce premier billet de campagne, j’innove. Je vais remercier deux fois le chef du camp adverse: Jean Charest. Puis, je vais prendre un engagement, en exclusivité pour vous, chers internautes.
D’abord Charest. Vous avez peut-être lu dans les gazettes et sur les internets que je suis très monté contre le cynisme ambiant. J’estime qu’une réélection de Jean Charest serait le comble du cynisme et plongerait le Québec encore davantage dans le cynisme pour quatre longues années.