L’intégrale de notre discussion aux #mordus sur la sortie de PaulPlamondon sur les désastreuses politiques d’immigration d’Ottawa et de Québec.
Voici son texte qui fait débat:
L’intégrale de notre discussion aux #mordus sur la sortie de PaulPlamondon sur les désastreuses politiques d’immigration d’Ottawa et de Québec.
Voici son texte qui fait débat:
C’est terrible. Le principal lobby anglo-québécois nous avait avisés, il y a 18 mois, de l’opération caquiste « d’éradication » de la communauté anglophone. Accélérant la cadence, le gouvernement vient de déployer, écrivent les éditorialistes de l’auguste Montreal Gazette, une stratégie « punitive, destructrice, politique et paroissiale, visant à démolir les institutions de la communauté anglophone ». Un des chroniqueurs du journal a surenchéri : c’est « Kill McGill ». De grands noms du commentariat torontois parlent de « vandalisme » et de « tyrannie ». S’inspirant d’un sketch de Monty Python, le plus imagé a présenté la CAQ comme « pétant dans la direction générale du Canada » ; il appelle Ottawa à une réaction fiscale punitive.
De mauvaises langues accusent le député Sol Zanetti d’avoir atteint le summum de l’exagération en gonflant, puis dégonflant, une balloune depuis son siège de l’Assemblée nationale jeudi dernier. Je ne suis pas d’accord. Juste avant, en point de presse, un autre député solidaire avait fait pire.
« Avant l’arrivée de Tom Mulcair à sa tête, le NPD était à la pointe de la bataille pour l’égalité des sexes. Élu chef en 2012, Mulcair a enlisé son parti dans un bourbier d’intolérance patriarcal. Prenant fait et cause pour les religions qui traitent les femmes comme des citoyennes de seconde zone, il a défendu comme admirable l’imposition du voile intégral – symbole ultime de l’oppression. C’est un lamentable retour à la rhétorique patriarcale contre les femmes, prises pour cible à des fins électorales et c’est abject. Pas étonnant 52% de ses militants l’aient expulsé. »
C’est bien de vouloir remettre les pendules à l’heure. Mais encore faut-il avoir une pendule. Encore faut-il savoir l’heure. Dans la discussion sur le déclin du français — ou, comme certains le prétendent, son « déclin présumé » —, ce ne sont pas les données qui manquent. Dans cette chronique comme ailleurs, on est davantage dans le trop-plein que dans la disette.