La femme qui fonce: Liza Frulla

Une chose que je n’ai pas comprise dans la biographie que consacre Judith Lussier à Liza Frulla est qu’au début de sa carrière, des francophones avaient de la difficulté à prononcer son nom de famille. Frulla. Vraiment ?

La Pasionaria, titre de cette biographie autorisée, exprime bien l’intensité et l’énergie qui se dégagent de cette femme passionnée et attachante. Son passage n’est jamais passé inaperçu et elle laisse derrière elle des traces visibles dans la publicité, la culture et la politique du dernier quart de siècle.

Ma liste de lecture

Quelle formidable idée du Devoir d’avoir demandé à chacun de ses chroniqueurs d’offrir aux lecteurs une liste de lecture. Les choix sont évidemment déchirants car il ne s’agit pas des lectures de l’année et que cela ne doit pas être non plus les meilleurs livres lus depuis l’enfance. Mais bon, voici ce que ça donne. On peut cliquer sur l’image ou sur le titre pour commander en ligne sur le site des libraires indépendants.

Faut-il lire Obama ? Ça dépend

Pourquoi les mémoires présidentielles sont-elles souvent de grands succès de librairie ? D’abord parce que nous sommes curieux de connaître le dessous des cartes. Que s’est-il passé vraiment, dans la coulisse de la campagne électorale ? Quelle rivalité, naguère camouflée, a vraiment marqué les rapports du président avec ses alliés ou ses adversaires ? Quel fut la réelle nature de ses rapports avec Poutine, Sarkozy, Merkel, Harper ou Trudeau ? Quel catastrophe inconnue fut-elle désamorcée sans qu’on le sache, quel projet majeur n’a-t-il jamais vu le jour ?

Lire: Vallières/Laporte: le révolutionnaire et le réformiste

Cela m’est venu comme ça. Lire, une après l’autre, les biographies de deux Pierre qui ont marqué de façon complètement différente notre imaginaire: Vallières, né en 1938 et devenu célèbre pendant les années 1960, et Laporte, né en 1921, figure majeure du journalisme dans les années 50 puis de la politique dans les années 1960.

Lire : Octobre, l’impressionniste et l’encyclopédiste

Dans l’offre de livres sur les 50 ans d’Octobre, ceux de Jules Falardeau et de Louis Fournier sont en un sens d’heureux cousins. Falardeau dans La crise d’Octobre 50 ans après offre un survol, magnifiquement illustré, du climat qui régnait pendant cette année folle. On voit, on touche, on goûte à l’époque.

Fournier dans sa réédition mise à jour de FLQ – Histoire d’un mouvement clandestin, nous entraîne dans l’enfilade des événements avec une précision de moine. Chaque attentat, chaque arrestation, chaque publication du FLQ, chaque sous-groupe de révolutionnaire.