Crise SNC-Trudeau : À qui la faute ?

SNC-Lavalin, Jody Wilson-Raybould, Justin Trudeau, élections

La crise, vue par Ygreck dans le Journal de Montréal

Vous pensez que le scandale SNC-Lavalin va bientôt disparaître ? Dans la période électorale qui s’ouvre, il va être brandi comme un épouvantail par tous les partis d’opposition. Il va surgir dans les débats et dans les publicités.

D’où l’importance d’y voir clair.

Les candidats au poste de Bouc-Émissaire

La course à obstacle trudeauiste de Réjean Hébert (texte)

Réjean Hébert, Justin TrudeauDifficile de dire qui prend le plus grand risque, dans l’étonnant flirt en cours entre l’ex-ministre péquiste Réjean Hébert et le premier ministre libéral Justin Trudeau.

La motivation de Réjean Hébert a le mérite d’être limpide. Il a consacré sa vie à développer son modèle de grand virage des soins à domicile pour les personnes âgées. Ministre à Québec, le temps et,  il faut bien le dire, l’argent, lui a manqué pour réaliser son projet.

Lire: Les mésaventures mondiales de Justin Trudeau

Rarement un nouveau chef de gouvernement n’a-t-il été accueilli avec autant de retentissement.

Justin Trudeau, pendant ses premiers mois au pouvoir, a le statut d’une vedette internationale.

Le magazine français Le Point titre: « Trudeau, l’anti-Trump ». Le magazine américain Rolling Stone demande « Pourquoi ne peut-il pas être notre président ? »

À une de ses premières sorties, à Manille, une foule de jeunes femmes se pressent contre lui et un journal local le sacre « leader le plus sexy du sommet. »

Lire: Jean Chrétien, globe-trotter

Le Canada est une puissance internationale moyenne. Chacun de ces mots compte. Puissance, car elle dispose d’une armée, d’une diplomatie, d’une économie, qui la place parmi les 10 premières nations au monde (et qui la fait s’accrocher à une place fondamentalement précaire au G7). Moyenne, parce qu’elle est assise autour de géants, USA, Chine, France, Allemagne, qui la dépassent d’une ou deux têtes.

Écosse: Londres a passé la loi canadienne sur la clarté à la moulinette

Il est risible de lire ce vendredi les déclarations de Stéphane Dion, selon lequel le processus référendaire en cours en Écosse puisse être de quelque façon compatible avec l’abjecte loi sur la « clarté » que lui et le Premier ministre Chrétien ont imposée au Canada.