Comment Québec solidaire ne fera pas l’indépendance

Manon Massé, Québec SolidaireLes co-porteparoles de Québec solidaire ont encore affirmé pendant leur dernier congrès que leur parti était le seul qui s’engageait à réaliser l’indépendance pendant leur premier mandat, dans l’hypothèse où ils seraient portés au pouvoir.

Si on veut être gentil, il faut dire qu’ils exagèrent considérablement. Si on veut rester neutre, on peut dire qu’ils pratiquent la pensée magique. Si on veut être réaliste, on peut dire qu’ils prennent les électeurs pour des cruches.

En 1995, Jacques Chirac avait choisi son camp: le Québec

Jacques Chirac, Jacques Parizeau

Avec Jacques Parizeau et Philippe Séguin en janvier 1995, Chirac annonce aux journalistes que la France sera la première à reconnaître une victoire du Oui.

On dira ce qu’on voudra de Jacques Chirac. Et il y a beaucoup à dire. Mais sa fidélité au Québec aux moments cruciaux du référendum de 1995 fut en tous points remarquable. Objet d’énormes pressions de la part d’Ottawa, il a résisté et a choisi son camp: le Québec !

Hommage à Monsieur Parizeau

Il nous a quittés il y a quatre ans. Il habite encore notre détermination à faire du Québec un pays.

En rappel, l’hommage que je lui ai rendu à l’assemblée nationale au lendemain de son décès.

De René Lévesque, Camille Laurin écrivait ceci : «[Il] me paraît comprendre et ressentir dans [ses chairs] ces contradictions de l’homme québécois qui tout à la fois lui imposent de se libérer et l’empêchent d’y parvenir. C’est pourquoi [Lévesque] oscille lui-même entre la nuit et la lumière… Il est pour chacun un signe de contradiction. »

Sortir, Voir: Un Mike Ward pas si noir que ça / Mélancolies référendaires

Rire noir avec Mike Ward

Je n’étais jamais allé à un spectacle de Mike Ward. Je savais que son fond de commerce était, ben, le fond de culotte. Je ne voyais pas pourquoi je passerais deux heures à me faire parler d’organes génitaux en vadrouille.

Message d’Ottawa au Québec: « Canada, love it or don’t leave it! »

Avec sa loi adoptée en 2000, le Canada a mis quatre cadenas sur le processus d’indépendance du Québec.

Les procureurs fédéraux, apprend-on, ont avisé la Cour que le Québec ne pourrait devenir indépendant que si une majorité de provinces donnait son accord.

Bref, que même si le Québec votait Oui à son indépendance, cette décision serait, disons, dépendante, de la bonne volonté des autres provinces. Combien ? Peut-être sept, peut-être neuf, ce n’est pas encore clair.